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Une des plus belles voitures des années 70 : la Ferrari 512 BBi…

Pour Enzo Ferrari, sa conception des voitures était un V12 avant. D’ailleurs, les premières Ferrari de 1947 partaient de cette conception. Cependant, durant les années 60, Ferrari a été mis à mal, toutes catégories confondues, par des concurrents qui plaçaient leur moteur en position central arrière, afin d’avoir une meilleure répartition des masses. Après le succès des petites Ferrari, les Dino, Ferrari décide donc de faire passer la gamme 12 cylindres à l’arrière. Cette conception des 12 cylindres arrière durera plus de 20 ans au travers de deux modèles mythiques : la 512 BB(i) et la Testarossa.

Mais, avant de s’appeler 512BB(i), ce modèle a commencé son entrée au début des années 70 en s’appelant 365 GT4 BB. Le chiffre 365 faisait référence à sa cylindrée unitaire (4,4l), et BB pour Berlinetta Boxer, car les 12 cylindres sont à 180 degrés.

Seulement 387 exemplaires de la 365 GT4 BB ont vu le jour car elle ne répondait pas aux normes anti-pollution pour les USA, le plus gros marché pour Ferrari. Elle a donc été adaptée et s’est faite appeler 512 BB, toujours un 12 cylindres à plat, mais 5 litres (développant 380 cv) d’où son nom.

Au début des années 80, l’ère de l’injection arrive chez Ferrari qui revoit ses modèles en cours. C’est ainsi que la 512 BBi (i pour injection) prend la relève. Elle garde la même motorisation, mais perd en puissance (340 cv) ce qui ne l’empêche pas d’atteindre les 300 kms/h en vitesse de pointe. Outre les chiffres, c’est surtout un super design, typiquement des années 70 qui aura marqué et lancé les générations suivantes.

Elle sera remplacée par la Testarossa, en 1984, mais qui reprend la même conception du 12 cylindre arrière, avant d’être à son tour, remplacé en 1996 par la 550 Maranello qui remettra le V12 avant. 

Plus d’infos via ce lien :

https://www.carjager.com/blog/article/ferrari-365-gt4-512-bb-quand-ferrari-remet-tout-a-plat.html

 Très beau modèle a 100% d’origine livré neuf en Europe.

Nous n’avons malheureusement pas toute l’histoire de la voiture, mais via son numéro de chassis (ZFFJA09B000048323), nous avons la certitude que sa destination initiale était l’europe (Z pour l’Italie, FF pour Ferrari, JA09 pour 512 BBi, B pour l’europe en conduite à gauche, les 0 pour le reste de la production et enfin 48323 pour le numéro de production en sortie de chaine de montage). Pour l’anecdote, les Ferrari de route ont tous un numéro impair, les chiffres pairs étant destinés aux voitures de course.

Le modèle que nous présentons à la vente a connu une partie de sa vie aux USA mais n’a pas été modifié par les normes US. Fort heureusement, elle a pu conserver sa livrée d’origine.  Elle est passée récemment auprès d’un spécialiste Ferrari connu afin de la présenter à la vente. Résultat, une facture de 15.000€ comprenant une révision complète du moteur et de la voiture dans son ensemble. Tout a été revu, après plusieurs essais sur route pour avoir une voiture parfaitement réglée et prête maintenant à prendre la route sans souci.

La carrosserie présente vraiment bien : pas de coup, pas de griffe, pas de corrosion, elle est vraiment saine. Cette combinaison de couleur est peut être « classique », mais qu’est-ce que le rouge lui va parfaitement !

L’intérieur présente bien aussi, rien à dire que ce soit les cuirs, les tapis, le tableau de bord, etc et tout fonctionne (ouverture des vitres, air conditionné etc…).

Au niveau de la mécanique, l’objectif du gros entretien était de présenter à la vente une Ferrari 512 BBi saine et ou plus rien n’est à prévoir, donc rien n’a été refusé afin de la rendre techniquement en ordre. Facture de 15.000€ évidemment disponible.